Pendant que Taki 183 et ses amis faisaient trembler les rue de New york, un autre grand nom du street art et même de l’art en général, ne sait pas ce que lui réserve le futur.
D’un autre coté il a 9 ans donc on peut considérer qu’il est normal de ne pas se poser de question sur son futur.
Et oui, après cette introduction tirée par les cheveux, on va parler de Jean Michel Basquiat (qui lui aussi a quelque chose à régler avec ses cheveux)
The same old shit :
Donc Jean Mich Mich est né le 22 décembre 1960 à Brooklyn et est d’origine haïtienne et portoricaine. Il a une enfance plutôt sympa jusqu’à l’age des 8 ans ou un véhicule le percute.
(Bon ne vous inquiétez pas il va s’en sortir c’est le héros de notre histoire).
Durant son alitement, sa mère, qui l’avait d’ailleurs emmené à plusieurs reprises au Museum of modern Art avant son accident, lui offrit un livre d’anatomie: Gray’s Anatomy (Petit aparté pour vous montrer qu’on est cultivé et vous permettre à votre tour de briller en soirée : Gray’s Anatomy est un vrai livre d’anatomie, écrit en 1858. Le titre de la série Grey’s Anatomy est un clin d’œil à cette « bible » de l’anatomie humaine.)
Vous allez me dire: « Oui mais Matthieu, un livre sur l’anatomie…, pourquoi nous parler d’un livre d’anatomie – sa mère aurait pu lui offrir « Rikiki aux sports d’hiver », ça aurait été pareil?! En plus l’anatomie à neuf ans c’est quand même dur » et je vous répondrai que oui, sans doute, mais Basquiat à été très influencé par ce livre et puis de toute façon c’est moi qui raconte l’histoire alors calmez vous et restez concentrés.
La suite est un peu moins sympa pour Basquiat. Sa mère s’en va. Son père, ses sœurs et lui partent vivre à Porto Rico puis à San Juan pour finalement retourner à New York. Il a alors 16 ans. Il est envoyé dans une école spécialisée où il rencontre Al Diaz, un graffeur qui deviendra un de ses amis les plus chers. Il abandonne l’école ce qui ne plaira pas du tout à son père qui lui interdira l’accès à la maison familiale.
Bon après cette période qui a du être difficile, Basquiat s’installe avec ses amis Al Diaz et Shannon Dawson et nos trois amis commencent à graffer dans les rues « SAMO » pour « same old shit ». Ce crew ne durera pas longtemps mais Basquiat continuera à graffer tout seul jusqu’en 79 « Samo is dead ».
C’est à partir de ce moment que la scission va apparaître. Mais c’est aussi ici que je m’arrête pour aujourd’hui. La suite dans le prochain épisode.
Je préfère découper cet épisode en trois car il y a tellement de choses à écrire sur cet artiste qu’un seul ne suffirait pas. Et c’est en partie grâce à cet artiste que l’image du tag, du hip hop et de la pop culture a changé. Dans le prochain épisode nous nous intéresserons à la suite de la vie de Basquiat et à ses œuvres. Et dans le dernier, nous verrons tout ce qui touche de près ou de loin à Basquiat et sa répercussion dans le monde artistique .
Je vous dis à très bientôt pour la suite de l’histoire de Jean Mich Mich.