Comme toutes les femmes je crois (et probablement beaucoup d’hommes 🙂 ), j’adore les psychés. Ces grands miroirs dans lesquels ont peut vérifier l’ensemble de la silhouette avant de sortir. Ils ont une élégance folle !
J’ai toujours pensé qu’il était dommage que l’arrière de ces miroirs soient le plus souvent traités comme ceux que l’on accroche au mur (genre un contreplaqué mal découpé agrafé sur le montant puisqu’on ne les voit jamais). Les psychés ne sont pas faites pour être collées contre un mur. On peut passer derrière et surtout, comme elles sont basculantes, on peut les retourner d’un tour de main.
Alors pourquoi ne pas profiter de l’arrière de ces grands miroirs pour s’offrir un tableau original dans sa chambre ou sa salle de bains.
Il y a quelques mois, j’avais travaillé une psyché dans un style très classique. Déjà, j’avais orné l’arrière d’un motif d’arabesques assez discret.
Cette fois : changement de style pour cette sortie d’atelier.
J’avais envie d’or, de couleurs, d’un coté un peu précieux. Qui mieux que Klimt pouvait donc m’inspirer. Et puisqu’il s’agit d’un miroir qui trouve habituellement sa place dans un univers féminin, mon choix s’est porté sur « Woman crying », magnifique portrait plein de douceur dont les yeux pleurent des larmes d’or…
Erratum : Je viens de découvrir que ce tableau, souvent attribué à Klimt sous le titre « woman crying » est en fait d’une peintre française tout à fait contemporaine : Anne-Marie Zilberman et s’intitule « Larme d’or ». Je suppose toutefois que cette très talentueuse « peinteresse atemporelle » (comme elle se désigne elle même), apprécie beaucoup Klimt et du coup me pardonnera cette confusion et je laisse donc le nom de « psyché Gustav » à ce long miroir 🙂
Il s’agit d’une inspiration bien sur, pas d’une reproduction : le « tableau » a été entièrement peint à main levée. Un morceau d’art original dans votre chambre !
Coté technique, sur un fond couleur graphite de la fameuse chalk paint d’Annie Sloan, le motif a été peint avec des couleurs acryliques dont certaines métallisées (rouge �� lèvres, fard à paupières, mèches de cheveux qui viennent se terminer sur l’encadrement du miroir par des motifs art nouveau) pour accentuer le relief et le coté précieux. Les larmes sont collées à la feuille d’or.
C’est un premier essai dans ce style, je serais heureuse qu’il vous plaise car j’ai pris un plaisir fou à le réaliser. N’hésitez pas à nous donner des idées d’inspirations… J’adorerai en faire d’autres 😉